LA FRANC-MAÇONNERIE

dans

les   COLONIES  FRANÇAISES

 

1738 - 1960

 

 

Décolonisation - indépendances  

(1946 - 1962)

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   Odo Georges
  • Table Générale des matières - BibliographieLouis XV - Louis XVI - Tableau Loges Révolution - Napoléon/Restauration - Napoléon III - Débuts III° République - Consolidation avant 1914  - Plénitude après 1918  - Assimilation ? - Doutes après 1930 - 1940.1946 et Union Française  - 1946 Indépendances

  •              Tableau récapitulatif des loges coloniales

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    CHAPITRE  XII

    Les Nationalistes

     et les Indépendances

     

    L'Indochine ouvre le chapitre de la décolonisation

    L'Afrique du Nord, à son tour, ouverte à la décolonisation

    De la loi-Cadre à l'Indépendance : Afrique et Madagascar

    La guerre d'Algérie et l'Indépendance algérienne

    Pham Quynh : Franc-Maçon francophile et nationaliste

     

    L'Indochine ouvre le chapitre de la décolonisation

     

    Ce maintien voulu de l'Empire, sous quelque forme que ce soit, ne répond pas aux exigences des Nationalistes dont l'impact sur les populations locales est de plus en plus évident. Le temps des ruptures a sonné et les FF\ vont avoir à prendre position.

     

    Le 2 septembre 1945, le Viêt-Minh proclame l'indépendance du Vietnam. La France reconnaît cet état de fait le 6 mars 1946. Le 11 mars, la déclaration d'Indépendance est signée par Bao Daï et son Premier Ministre, le F\ Pham Quynh**, avant qu'il ne soit remplacé à ce poste par le F\ Tran Trong Kim. La voie est ouverte pour une décolonisation sans heurts, à l'honneur des FF\ qui y participent. Mais le bombardement de Haïphong, par les troupes françaises, le 23 novembre, donne le signal de la guerre d'Indochine. Dans les deux camps, les « ultras » sont vainqueurs, aux dépens des modérés qui avaient sauvegardé la paix et le dialogue entre la France et le Vietnam. Cette guerre se terminera par Dien Bien Phu et la victoire des troupes de Ho Chi Minh

     

    La guerre d'Indochine ne passionne pas plus les FF\ de métropole que le reste des Français. L'analyse qui en est faite, autant chez les FF\ de France que ceux en Indochine, est redevable du contexte international dominé par un violent affrontement des deux blocs idéologiques existant et par la guerre froide. En 1952, pour les FF\ de la GLDF « un état-major sino-soviétique est installé à Yen Bay, la Chine a fourni au Viêt-Minh l'équipement nécessaire. » Les FF\ du GODF complètent : «.C'est à faire cesser cette guerre fratricide, c'est à doter le Vietnam, le plus rapidement possible, d'une armée nationale qu'il nous faut nous attacher ». En 1953, c'est l'aspect culturel de ce combat qui est mis en avant par les FF\ installés en Indochine : « Les Indochinois savent qu'ils ont besoin d'une culture d'appoint et ils ne peuvent pas trouver mieux que notre culture ». Diem Bien Phu, en 1954, clôt ce chapitre de façon brutale. Les accords de Genève - signés par Pierre   Mendes France**  et Pham Van Dong** ministre des Affaires Etrangères du gouvernement Ho Chi Minh** (@) - n'en sont qu'un aménagement diplomatique.

     

    L'Afrique du Nord, à son tour, ouverte à la décolonisation

     

    En Afrique du Nord, les FF\ ajoutent à la dimension d'affrontement des deux blocs celle de l'intervention de la Voix du Caire de Gamal Abdel Nasser**. En 1952, ils dénoncent, tout à la fois, « l'activité de la Ligue Arabe… l'action souterraine mais efficace du bolchevisme… l'œuvre insidieuse de l'Anglais qui nous jalouse… la maladresse de l'Américain… » et pensent que « en Afrique du Nord, clé de voûte de nos possessions africaines, charnière de cette Eurafrique qui doit s'organiser et balancer l'influence du monde russe et américain…», il y a lieu de répondre rapidement aux nécessités du moment. Cependant, même si les FF\ le mettent en retrait, un phénomène de fonds s'avère primordial : la colonisation est responsable de la naissance de la classe ouvrière et de la naissance ou du renforcement de la bourgeoisie qui vont, toutes deux, constituer les éléments dynamiques des partis nationalistes. Ces deux classes nouvelles trouveront une large audience dans la masse paysanne, pour des raisons ethniques, religieuses et économiques.

     

     

    En Tunisie, les Nationalistes du Néo-Destour, en 1952, portent à l'ordre du jour de l'ONU le dossier tunisien, comme l'on déjà fait les Marocains. L'idée de co-souveraineté, alors avancée par la France, prend de vitesse les FF\ . En effet; pour la grande majorité des FF\ en Tunisie, « le projet de réforme français qui prévoyait une organisation progressive des autochtones en commençant par la base » était la bonne solution. Le 31 juillet 1954, Mendés France(@), à Tunis, en présence de Bourguiba** déclare « l'autonomie interne de l'Etat tunisien » qui aboutit aux accords de juin 1955. Accords éphémères car, le Maroc ayant obtenu son indépendance, la Tunisie obtient le même traitement le 20 mars 1956 (@).

     

     

     

    Au Maroc, la déposition du sultan, le 20 août 1953, en fait aussitôt un personnage mythique au sein des populations urbaines et campagnardes. Tout s'accélère et le GM\ de la GLDF admet, devant le convent de 1954, que les renseignements qui parviennent des FF\ du Maroc, comme de Tunisie, « sont bien souvent contradictoires ». Reflets des discussions, parfois tendues, dans les loges quand est abordée la question des «.événements » et des solutions à préconiser. Solutions vite obsolètes puisque, le 16 novembre 1955, le sultan Mohamed V** est de retour (de Antsirabé à Madagascar) à Rabat pour proclamer l'Indépendance du Maroc le 2 mars 1956 (@).

     

    Tout cela va tellement vite que les FF\ constatent, lors de leurs convents respectifs en septembre 1955 : « les rapports sur l'Afrique du Nord, dont on donnait la synthèse au mois de juin sont tous largement dépassés actuellement ». Prenant acte de la situation nouvelle, ils s'en tiennent au vœu très large « que, dans un intérêt suprême commun, tous les hommes de bonne volonté, quelle que soit leur appartenance, s'unissent pour l'établissement d'une véritable communauté franco-africaine ». De plus, ils «.réaffirment les principes de l'Ordre, contraires à toute action politique des loges. Ils assurent les FF\ d'Outre-Mer de leur soutien fraternel.» En 1956, le constat est fait : « la France a tenu ses promesses » et l'indépendance des deux pays est acquise. Quant à « l'interdépendance, avant qu'elle soit passée dans les faits son principe est attaqué »… « La  conclusion d'une telle situation est nette, la France qui a tant donné ne recueille que des inquiétudes. La situation n'est pas perdue, elle est critique mais nous restons ! »… tant que les conditions locales le permettent. Dans les deux pays, les loges continuent leurs activités, après l'indépendance, en attendant les nouvelles dispositions légales.

     

    En Algérie, le statut de 1947 est au centre des débats, sans que le Parlement français n'y prête tout l'intérêt nécessaire. Le 1er.novembre 1954, un petit groupe de Nationalistes déclenche l'insurrection sous l'égide du Front de Libération Nationale. Tandis que l'armée française quadrille le territoire, le gouvernement mène une politique de réformes. En 1955, les FF\ ont le sentiment que « les Algériens musulmans désirent, dans leur grande majorité, rester unis à la France, mais à une France juste qui consacrera leur égalité avec les métropolitains ». En 1956, parce que « le but du terrorisme est d'évincer la France » … il faut affirmer « le maintien de notre présence en Algérie ». En 1957, le convent du GODF arrête un ensemble de recommandations : « Cessez-le-feu, discussions, élections, maintien des liens avec la France, sans préalable ni ultimatum… Il ne saurait être recherché une solution uniquement militaire à la rébellion … Le projet, dit de la Loi-Cadre pour l'Algérie, ne saurait lui donner satisfaction, dans sa forme actuelle… Les problèmes de l'Algérie doivent être résolus dans le cadre de l'Union Française, d'où nécessité d'une réforme préalable de notre Constitution.» Les circonstances vont amener à cette révision de la Constitution, d'une façon non envisagée par les FF\

     

     

    De la loi-Cadre à l'Indépendance : Afrique et Madagascar

     

    La situation est tellement évolutive que, dès 1955, les FF\ du GODF ressentent le besoin de poser la question : « Action de la Métropole pour sauvegarder l'Union Française dans la conjoncture nationale et internationale ? ». En conclusion, les FF\ demandent d'assurer à chaque territoire la possibilité d'accéder progressivement à une véritable autonomie interne dont serait garante chaque assemblée locale élue au suffrage universel et au collège unique. Ils se prononcent pour « une vaste Fédération qui unirait, dans le respect de leurs civilisations et sur un pied d'égalité, le peuple Français et les Peuples d'Outre-Mer…». Le Convent de la GLDF, la même année, souhaite «.l'établissement d'une véritable communauté franco-africaine », sans en préciser les termes. « Toutefois, pour l'Algérie, il convient d'examiner de façon toute particulière la nature du lien juridique susceptible de l'unir à la Métropole »… Tout cela n'est pas éloigné de la philosophie de la loi-cadre de Defferre** votée par le Parlement en juin 1956.

     

    Mais en septembre 1956, au moment des convents à Paris, le bilan de l'Union Française ne va pas dans le sens Fédéral souhaité. Le Maroc et la Tunisie ont obtenu leur indépendance, en Algérie la fracture s'accentue, en Afrique sub-Saharienne et à Madagascar les pressions s'organisent dans l'espoir d'autonomies plus larges que prévues.

     

    En Afrique sub-Saharienne, après la seconde guerre mondiale, les Européens ont vu leur nombre quintupler pour atteindre un effectif de 150.000 personnes, réparties sur l'ensemble des pays africains concernés par la Franc-Maçonnerie. Avec l'option de l'Union Française, tout porte à penser que l'émancipation des colonies va se poursuivre sans heurts. Les loges bénéficient de cette conjoncture et se renforcent ou se créent dans la plupart des pays : Sénégal, Mali, Guinée, Côte d'Ivoire, Togo, Bénin, Cameroun, Gabon.

     

    L'arrivée du Général de Gaulle**, en 1958, est suivie par la mise en place de la Communauté qui, dans l'esprit de son auteur , doit rénover la défunte Union Française. Mais cette Communauté (@) débouche rapidement sur une situation africaine qui échappe totalement à Paris.

     

    D'abord en Guinée où la loge du GODF « Les Amis Réunis » est surprise, comme tout le monde, par la position de Sekou Touré et la réponse sans ambages du général de Gaulle. Témoins directs de ce durcissement sur le plan local, les FF\ de Guinée, soucieux de maintenir dans le pays une activité maçonnique, proposent, dès 1959, de se lancer dans la création d'une obédience Nationale : d'abord trois loges, puis un comité de coordination et, enfin, une Obédience Nationale. Ce schéma est celui que les obédiences vont réaliser les années suivantes, mais ailleurs en Afrique.

     

    Le convent du GODF de 1959 est largement informé, par les FF\ des Orients d'Afrique et de Madagascar, de l'évolution en cours. La motion finale - celle sur l'Algérie étant à part - en tient compte et parle, pour la première fois et comme d'une des hypothèses envisageables dans le temps, de l'indépendance à terme. Le convent « souhaite qu'aucune formule figée ne soit imposée unilatéralement, étant entendu que la fin logique de cette évolution pourra être l'Indépendance, à une échéance plus ou moins rapprochée…. Le GODF est persuadé que la FM\ sera, dans l'avenir comme elle l'a été dans le passé, un instrument essentiel de culture et d'émancipation de ces peuples…». Prise de position maçonnique conforme à la situation des Etats Africains, et Malgache qui passent très rapidement du stade de membres de la Communauté à celui de pays indépendants.

     

    L'année 1960 est bien celle des Indépendances. Dans l'ordre chronologique : en janvier le Cameroun - en avril le Togo - en juin le Sénégal (@), le Mali  (@)- en août la Côte d'Ivoire (@), le Dahomey (Benin) (@), la Haute Volta (Burkina Faso) (@), le Niger (@), la République Centre Africaine (@), le Congo Brazzaville (@), le Gabon (@), le Tchad (@). A l'instar de tous ces pays, Madagascar (@) franchit le pas en juin 1960. Sans compter le Congo Kinshasa ex-belge (@)

     

    Il est évident que cette année 1960 marque un tournant dans l’histoire des obédiences françaises - GODF, GLDF et DH - présentes sur le terrain : il y a passage obligé de ce qui a été  la «.Franc-Maçonnerie française en Afrique et Madagascar » à des structures qui sont celles d'une « Franc-Maçonnerie Africaine et Malgache ». Les Convents, des différentes obédiences françaises, se posent le problème dans ces termes. Comme l'Eglise catholique, avant elles, elles s'interrogent sur les conditions de leur survie dans les anciennes colonies, devenues souveraines. Le constat de l'absence de ressortissants de ces pays sur les colonnes est à l'ordre du jour car l'on est décidé à favoriser l'implantation d'obédiences Nationales.

     

     

    La guerre d'Algérie et l'Indépendance algérienne

     

    En 1958, tout change brusquement. Plus que l’affaire algérienne en elle-même, c’est le choc brutal du 13 mai qui contribue  à la volonté de défendre la République et ses valeurs dans le cadre non plus d’une « Algérie Française » mais d’une « Algérie Algérienne » en association avec la France. Nombre de Francs-Maçons d'Algérie, même s'ils estiment avoir été dupés par son « Je vous ai compris » (@), se rallient dès 1959 à la politique d'autodétermination du Général de Gaulle. Le convent du GODF « considérant qu'il est communément admis qu'il n'existe pas de solution purement militaire…» conclut à la nécessité de discuter avec tous les Algériens, FLN compris, pour « voir sincèrement assuré le droit de tous les habitants de l'Algérie de fixer leur statut et les liens qui pourront les unis à la France ».

     

    Selon une enquête, dans le journal Le Monde du 7 juin 1960, les loges du Grand Orient à Alger seraient un véritable centre de libéraux. De nombreux Francs-Maçons sont victimes de l'O.A.S. Au Convent du GODF de 1960, les FF\ condamnent, l'intégration décidément trop liée à une « solution strictement militaire impensable » car, soulignent-ils de nouveau, « une solution politique doit intervenir dans l'immédiat pour arrêter l'effusion de sang et la recrudescence des haines ». Dans cet esprit, le Conseil de l'Ordre envoie un mémoire à de Gaulle pour l'engager à négocier avec le FLN. Ainsi, il n'y a pas, au sein du Grand Orient, un phénomène de radicalisation comparable à ce qui se passe sur le terrain au même moment. La cohésion du groupe maçonnique, malgré de vives tensions internes, est préservée autour de la  condamnation des ultras. En 1961, alors que les négociations d'Evian se déroulent dans un climat tendu, le GODF demande que « tout soit mis en œuvre pour éviter que ne s'aggrave le processus de congolisation auquel on assiste déjà, notamment à Oran » et que l'on prenne « exemple, pour l'avenir, sur ce qui a été fait dans divers états de langue française devenus indépendants, associés à leur ancienne métropole pour le bien commun de leurs ressortissants ».

     

    Le 1er juillet 1962, l'Indépendance de l'Algérie met fin à l'aventure coloniale française (@). Le 15 septembre Ben Bella** est désigné Président de la République algérienne. Les FF\ s'interrogent sur l'avenir de la Franc-Maçonnerie dans cette nouvelle Algérie. Le sort du F\ Pham Quynh, quelques années plus tôt en Indochine, atteste que la question peut se poser en cet instant de l'Histoire, tant l'incompréhension entre la majorité des Nationalistes et des Francs-Maçons a été grande pendant toute la période coloniale.

     

     

     

     

    Pham Quynh : Franc-Maçon francophile et nationaliste

     

    Né en 1892, bientôt orphelin, ses études le mènent à l'école des interprètes de Hanoï, dont il sort premier de sa promotion en 1908. Culturellement Pham Quynh** est un métis, formé par le système occidental, il se donne une solide culture vietnamienne et chinoise. A la veille de 1914, il fait la découverte du journalisme aux côtés de son aîné Ngyen Van Vinh,** directeur de la revue moderniste Dông Duong Top Chi. En 1917, avec l'appui de Louis Marty**, il crée la revue Nam Phong pour vulgariser en vietnamien les éléments fondamentaux de la culture occidentale. Parallèlement, il rédige des articles en français pour le journal France Indochine et devient chargé de cours, en 1924, à l'université de Hanoï. En 1925, Pham Quynh se fait initier. Jusqu'alors les loges indochinoises ont été réticentes à accueillir des autochtones, mais à cette date la loge « Confucius 111 » du DH vient d'être fondée à Hanoï avec des Annamites.(Ainsi pour devenir Franc-Maçon Ho Chi Minh** a profité de son séjour à Paris pour se faire initier au GODF). Le Gouverneur Varenne**, lui-meme Franc-Maçon, se déclarant favorable à cette orientation, Pham Quynh  adhère à la loge puis à « La Fraternité du Tonkin », il sera un temps Franc-Maçon. Presque en même temps il s'inscrit à la Ligue des Droits de l'Homme. En 1932 sept des officiers de la loge DH sont vietnamiens, l'année suivante le Vénérable en est Pham Huy Luc**, son ami, directeur de revue et homme politique.

     

    Les préoccupations, que Pham Quynh exprime en loge, portent sur les sentiments anti-français qui se développent et le choc de la révolution chinoise, sur le fait qu'un modéré comme lui devienne suspect. Il se fait l'avocat de la rédaction d'une Constitution pour le pays et devient, dans le Vietnam Nord, le symbole du réformisme. Il attire l'attention sur le phénomène socio-politique qui se développe : des Vietnamiens de retour de France (étudiants, ouvriers, soldats) et l'école française donnent des idées d'émancipation. En 1932, le jeune Empereur Bao Daï**, de retour de ses études en France, fait appel à lui. Il devient, de 1932 à 1945, tour à tour : Ministre de l'Instruction Publique, Ministre de l'Intérieur et Premier Ministre. En tant que principal personnage du gouvernement impérial et son idéologue, il défend la monarchie, l'indépendance et le dialogue avec la France. Il dénonce les dangers de l'acculturation et voit la renaissance vietnamienne grâce à une culture nationale rénovée.

     

    Le 11 mars 1945 il paraphe, avec Bao Daï, l'Indépendance du Vietnam puis, trop lié à l'ancien système, il laisse sa place à Tran Trong Kim**, ancien de l'école des interprètes, enseignant et lui aussi un temps Franc-Maçon. Le 23 août 1945 Pham Quynh est arrêté et sa famille apprendra des semaines plus tard sa mort sans que les circonstances de son assassinat soient élucidées. Il avait écrit de lui-même : « Je suis un homme de transition. Sincère ami de la France, on me reproche de cacher sous ma francophilie de façade un nationalisme exacerbé. Patriote Vietnamien, on m'accuse de trahir ma patrie en pactisant avec le conquérant

     

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