LA FRANC-MAÇONNERIE

 

en

 

AFRIQUE  FRANCOPHONE

 

1781 - 2000

 

Colonisation   "humaniste"

Publication :

*************

Sites Internet :

@ Maroc
@ Colonies
@ Dictionnaire
@ Complément
*************
   Odo Georges
 

 

          

CHAPITRE  IV

                                                                   

Les valeurs défendues 

par les loges coloniales

 

Des noms de loges révélateurs de la vision coloniale

Les valeurs partagées entre les loges coloniales et les loges de la Métropole

Anticléricalisme et laïcité des loges coloniales exacerbés par l'action des Missions religieuses

1930 le faux apogée du colonialisme

 

        

 

 

Des noms de loges révélateurs de la vision coloniale

 

Le nom donné à une loge par les membres fondateurs est révélateur des intentions de ces FF\, d'une vision "européocentriste". Ce nom situe en effet le groupe dans la perspective de son choix. Quelques appellations se font écho dans l'espace africain et finissent par livrer des principes référents.

 

Le premier thème, chronologiquement, est celui d'un retour à la civilisation. "Bélisaire" d'Alger ouvre cette voie en Afrique du Nord. Aux yeux des FF\ il semble que ce général byzantin soit remarquable pour son attachement à la liberté de pensée et à la tolérance. Mais surtout, affirment les FF\ algérois, il "purgea ce rivage du fanatisme, de la cruauté, de la piraterie, du brigandage qui en faisaient la désolation". Perspective de l'histoire, des relations entre les deux rives de la Méditerranée, avantageuse pour le monde grec et romain donc français par héritage. Les FF\ de Tanger ne sont pas éloignés de cette appréhension de l'histoire avec leur "Nouvelle Volubilis" du nom de la ville berbéro-romaine de Jugurtha près de Fez et Meknès. Ceux de Tunisie confortent cette démarche avec "Nouvelle Carthage". C'est un peu la démarche utilisée par les historiens quand ils mettent le "Moyen Âge" comme une parenthèse péjorative entre les périodes brillantes de l'Antiquité et de la Renaissance. Les FF\ font, eux, référence à la période pré-islamique et gréco-romaine de l'Antiquité, source de la Renaissance. L'exemple va être suivi dans de nombreux autres cas, les loges de Ténés, Casablanca et Tunis s'appelant même directement "la Renaissance". Une variante de ce thème existe en Afrique du Nord. Il est en effet indiqué d'où viendra la Renaissance sur le plan local, à savoir le monde berbère. "l'Avenir berbère" GLDF à Taza, "l'Éveil Berbère" GODF à Fez annoncent l'intérêt porté par les FF\ au décret berbère de 1930 au Maroc.

 

Le thème le plus fréquent est cependant celui de la lumière sous ses différentes formes : "Luz de Africa" à Oran donne le ton avec "la Vraie Lumière Africaine" du DH à Philippeville ou "Anfa-Lumière" GLDF à Casablanca. En sachant que la  lumière la plus recherchée est celle qui sert de point de repère. Hier "le Phare Africain" d'Oran pour ne citer que celui là de la GLDF et "le Phare de la Chaouia" du GODF à Casablanca. Aujourd'hui "le Phare des Amazones" de la GLFF à Cotonou. Toujours dans la catégorie des points de repère se glissent les lumières célestes : "l'Etoile Occidentale" de Dakar, "l'Etoile Bienfaisante" d'Alger, "l'Etoile du Zerhoun" de Meknès. Le  lien entre la Renaissance et la lumière n'est pas absent quand l'aurore est récupérée comme nom de loge :  "l'Aurore du Congo" GODF à Brazzaville, "la Nouvelle Aurore" DH à Dakar, "l'Aurore fraternelle" GLDF à Oujda.

 

 Autre thème, aussi lié à la Franc-Maçonnerie que la lumière : l'union qui réunit ce qui est épars. Pour le GODF "Union Africaine" d'Oran, "l'Union et Concorde" de Cotonou", pour la GLDF "l'Union" de Tunis. Reste l'apport espéré de cette lumière, de cette union. A ce stade se découvrent essentiellement la vérité, la raison, la fraternité : "Véritas" à Tunis, "Vérité et Persévérance" à Yaoundé; "la Raison" à Oran, "Fraternité Marocaine" à Rabat, "Fraternité Franco Marocaine" à Settat.

 

 

Les valeurs partagées entre les loges coloniales et les loges de la Métropole

 

Par le biais des questions posées chaque année à tous les ateliers du GODF et de la GLDF, les loges coloniales s'impliquent dans les mêmes préoccupations que celles de la Métropole et leurs conclusions particulières sont conformes à l'ensemble.

 

Dès 1919, juste après la Grande Guerre, l'un des thèmes dominants qui anime les tenues des loges coloniales, au même titre que celles de France, est la proximité et l'imminence jugée inévitable de la révolution sociale et économique. On parle, aussi bien au GODF qu'à la GLDF et au DH,  de la réorganisation nécessaire de la société en associant capital et travail pour dépasser la lutte des classes annoncée par le marxisme. Face au collectivisme qu'ils réprouvent, dans leur majorité,  les FF\ s'inquiètent de préserver la forme républicaine de gouvernement, les libertés privées et publiques tout en projetant une société plus fraternelle reposant sur un partage plus juste des biens. C'est une approche qui convient aux courants dominants de la Franc-Maçonnerie de l'époque, les courants socialiste et radical-socialiste.

 

Fidèles à cette conception, tout comme en France, les ateliers coloniaux des deux obédiences expriment leur faveur à l'égard de l'impôt sur le revenu, leur méfiance envers les industries privées. Les FF\ réclament une législation proprement sociale, la création d'une sécurité sociale pour les vieillards, les malades, les infirmes précoces, les futures mères et les enfants. En prolongement de cette sécurité sociale pour améliorer la santé publique, les FF\ ne peuvent rester indifférents aux besoins d'appartements sociaux en faveur de la population défavorisée, en puisant si besoin est sur le budget de la guerre.

 

 

Dès 1919 également, se profile dans tous les esprits la notion de l'Empire Colonial. La prise de conscience s'est faite pendant la Grande Guerre au vu de la contribution des territoires coloniaux en soldats, en denrées, en souscriptions financières. La tendance est maintenant de réclamer : la suppression des privilèges d'émission accordés aux banques coloniales pour le conférer à une grande banque unique pour les colonies… l'établissement d'un régime intégral de libre échange entre la Métropole et les colonies et la suppression de toutes les prohibitions en cours.

 

En matière internationale, la majorité des FF\ aspirent à la paix et à un rapprochement franco-allemand. Il y a un pacifisme constant qui mène à réclamer un désarmement général allant jusqu'à une redistribution de matières premières dans le monde. Dans l'espoir de régler ces problèmes fondamentaux les FF\ entendent peser en faveur de la sécurité collective et du bon fonctionnement de la Société des Nations. Sur le plan plus spécifiquement maçonnique, les loges de l'Afrique du Nord tout particulièrement  ne peuvent que voir d'un bon œil toutes les tentatives de rapprochement car elles donnent l'exemple dans leurs réunions inter obédientielles annuelles. Elles approuvent donc les efforts conjoints de la GLDF et du GODF pour que les Congrès de l'Alliance Maçonnique Internationale, l'AMI, soient réussis.

 

A partir de 1923, les loges ajoutent  à leurs préoccupations : les conséquences des succès fascistes en Italie. C'est l'année où le Grand Conseil Fasciste signifie qu'il faut dorénavant choisir et abandonner le compas et l'équerre. Tous les Maçons, où qu'ils soient, condamnent la dictature de Mussolini. Mais en Tunisie et à Tanger les FF\ italiens en danger donnent une acuité particulière et immédiate au problème. Les loges françaises de la GLDF, du GODF et du DH vont d'un même élan manifester leur solidarité et leurs préoccupations pour l'avenir international.

 

A partir de 1933, l'accent est mis sur les dangers du totalitarisme qui se renforce en Europe. En 1934, la réaction des FF\est vive pour condamner les agitations de la droite le 6 février. A partir de 1936, les FF\ Espagnols, victimes à leur tour de cet adversaire redoutable, mettent en garde les FF\ Français à chaque fois que l'occasion leur est donnée de prendre la parole dans les cercles maçonniques. Au Maroc, le phénomène est particulièrement remarquable en raison de la présence d'une forte colonie espagnole aux sentiments républicains, victime de l'occupation par Franco du Maroc Espagnol. Les loges de langue espagnole, à l'instar de la doyenne "Casablanca 11" et surtout de la plus brillante d'entre elles, "Fiat Lux", ne cessent de prévenir que "le tour des FM\ Français viendra s'ils ne s'investissent pas pour stopper un phénomène européen dont le franquisme n'est qu'une expression localisée."

 

Mais, dans cet ensemble de prises de position, l'un des combats les plus permanents reste celui mené en faveur de l'anticléricalisme, de la laïcité, de l'enseignement. Ces trois axes des préoccupations maçonniques prendront un relief tout particulier dans l'ensemble des colonies.

 

 

Anticléricalisme et laïcité des loges coloniales exacerbés par l'action des Missions religieuses

 

L'œuvre des Missions ne cesse d'inquiéter les Francs-Maçons coloniaux. Ils considèrent comme redoutables l'emprise et l'influence qu'elles exercent dans les colonies qui sont "terres de mission". Les FF\ se sentent, par delà les mers, les héritiers spirituels de la génération du début du siècle quand le combat anti-clérical battait son plein en Métropole. Leurs adversaires sont aussi bien les Missions catholiques que protestantes, souvent gérées par des pasteurs étrangers, selon les pays où les loges sont implantées.

 

En Afrique sub-Saharienne, la critique porte sur les efforts accomplis par les Missions pour augmenter à la fois le nombre et l'importance de leurs établissements. Or les FF\ estiment que ces Missions ne peuvent se développer "qu'aux dépens de notre œuvre civilisatrice" et entraîner "un retard considérable dans l'évolution des indigènes". Il est invariablement demandé au Gouverneur Général en poste de faire appliquer, de la manière la plus stricte, les arrêtés sur l'enseignement privé aux indigènes et sur l'exercice des cultes ; a contrario de poursuivre le développement et la multiplication des institutions où est dispensée une instruction laïque. Dans ce combat, où l'antagonisme est réciproque entre Maçons et catholiques, la construction en 1935 du temple de Dakar en pleine ville est vécue par les protagonistes comme une réplique à la réalisation de la Cathédrale. L'anticléricalisme en action dans la partie sahélienne, et particulièrement au Sénégal, alimente par extension une grande  méfiance à l'encontre du maraboutisme musulman même quand il est allié aux Gouverneurs.

 

En Afrique du Nord, les attaques visent surtout les subventions accordées aux ecclésiastiques et les honneurs rendus aux hauts dignitaires de l'Église. Mais il n'est pas rare que des protestations parviennent de telle ou telle loge contre la propagande exercée par les Missions, contre les agissements de l'Archevêque de Carthage et les subventions qui lui sont octroyées par la République Française. Les craintes se manifestent également à l'encontre des "zaouias", ces confréries musulmanes que l'on aimerait connaître davantage pour mieux se préserver de leur propagande. Au congrès des loges d'AFN, en 1939, l'une des questions portées à l'étude des loges "Progrès du cléricalisme et remède à y apporter" se conclut par vingt-et-un vœux dont le dernier est une invitation à chaque loge à surveiller l'activité cléricale dans son orient.

 

Au total, les Maçons demandent aux pouvoirs publics : de ne plus reconnaître d'utilité publique les associations confessionnelles, de laïciser tous les établissements publics pouvant l'être, de réserver leur aide pécuniaire aux œuvres laïques et de développer l'enseignement public dégagé de toute emprise religieuse. Il s'agit fondamentalement, en combattant l'influence des Missions, de préserver l'évolution des "indigènes" et de les amener vers l'intégration dans une culture et une société laïques.

 

Les loges coloniales à la recherche d'un "Colonialisme humaniste"

 

Le problème de l'indigénat se pose en fait pendant toute la période coloniale. Les FF\ se rallient volontiers à l'idée centrale que "la colonisation est essentiellement une création d'humanité" selon l'expression d'Albert Sarraut**  qui développe sa doctrine dans son livre "La mise en valeur des colonies françaises". Si le colonisateur a le droit d'en recueillir de légitimes profits, "cet enrichissement d'humanité doit être fait dans l'association des races que le colonisateur gouverne et qu'il doit augmenter en valeur humaine". Dans cet esprit, les Francs-Maçons estiment que coloniser c'est aussi et surtout éduquer les populations autochtones. "C'est précisément ce devoir d'éducation qui peut expliquer et faire accepter le droit que s'arrogent les nations occidentales de coloniser les peuples arrivés tard à la civilisation".

 

Les vœux émis par les loges et les congrès vont dans ce sens en abordant de multiples secteurs : instruction de la femme indigène, révision de la réglementation du travail injuste pour la ramener vers celle appliquée en France. En Algérie, il est souhaité une représentation réelle des indigènes au Parlement Français et il est précisé que cette représentation devrait aller jusqu'aux assemblées locales.

 

Les FF\ installés dans les colonies précisent l'œuvre  "Humaniste coloniale" à entreprendre, sur un double plan : matériel et moral.

 

L'œuvre matérielle consiste en un devoir élémentaire, celui d'améliorer l'état physiologique des populations par une alimentation saine et suffisante, par un logement et une hygiène appropriés, par des soins médicaux suivis, par la mise en place de dispensaires, d'hôpitaux, d'orphelinats, sans oublier la création de Sociétés de Prévoyance, de mutuelles et autres systèmes de sécurité sociale.

 

L'œuvre morale consiste à pratiquer dans le domaine politique, une large association qui, par la suite, par des stades échelonnés, permettra  d'aboutir à une assimilation progressive, posée comme principe de base d'un "colonialisme humaniste".

 

D’une façon globale, les FF\ d’Afrique des deux obédiences se rejoignent dans les 13 points avancés par la GLDF en  1927. Il existe en effet dans les archives des masses de documents qui, les uns après les autres, tout au long de la III° République, abordent les thèmes énoncés :

 

1..Aucune conquête coloniale nouvelle ne doit être entreprise – 2..Les travaux d’organisation et des améliorations urgentes doivent être entrepris dans chaque  colonie. – 3..Les concessions accordées doivent être contrôlées ou révisées. – 4..L’organisation de la vie communale avec participation des indigènes doit remplacer les territoires militaires. – 5..En France, les programmes scolaires doivent donner une plus large place à l’étude des colonies. – 6..L’instruction des indigènes doit être intensifiée de façon gratuite, obligatoire, laïque dans l’École Unique. – 7..La coopération entre colonisateurs et colonisés doit être développée par la création d’écoles  professionnelles. – 8..Que soit étendue aux colonies l’application des lois sociales métropolitaines. – 9..Que soit organisées ou étendues les institutions de crédit mutuel agricole et artisanal. – 10..Que soit étendue aux colonies, l’application des Principes des Droits de l’Homme. – 11..Que les gouvernements coloniaux donnent tout spécialement leur appui aux œuvres laïques. – 12..Que soit supprimé le code de l’Indigénat. – 13..Que le recrutement forcé ne puisse pas être exercé.

 

Années après années, avec beaucoup de constance, les FF\ coloniaux des deux obédiences vont relancer ces thèmes et faire pression pour que leurs propositions soient prises en considération en Métropole. Pour ce faire, ils n'hésitent pas à défendre ou mettre en pratique leurs idées dans les associations qu'ils animent sur le plan profane : la ligue des Droits de l'Homme,  la Ligue de l'Enseignement et même une Mission Laïque autonome au Maroc "puisque celle de France hésite à s'investir largement en Afrique". Ils sont attentifs au rôle joué par la presse et à l'influence qu'ils peuvent y avoir. A titre individuel, ils militent dans les Chambres de commerce ou d'agriculture, dans les syndicats. Ils s'expriment largement au parti radical et au parti socialiste. En un mot, ils sont présents dans la cité.

 

 L’action de ces FF\, finalement, n’a pas été sans résultat sur le terrain : Lyautey** au moment de la guerre du Rif va en subir les effets à ses dépens. Mais, plus largement, des mesures ont été prises, des lois édictées dans l'ensemble des colonies qui vont dans le sens des vœux des Maçons des colonies et Protectorats . Le courant humaniste dans lequel s’inscrivaient les FM\ est devenu, en la circonstance, "opératif".

 

Dans toutes leurs prises de position, les loges ne  remettent à aucun moment en cause  le principe de la colonisation. Elles s’interrogent plutôt sur son devenir et souhaitent que "puisse venir le jour où, dans toutes nos colonies, les indigènes, maîtres de leurs destinées, travaillent de pair avec leur tuteurs d’hier au progrès économique et social de leur pays". L'une des difficultés qu'ont les FF\ de Métropole à remettre en question l'un ou l'autre positionnement des FF\ coloniaux réside dans la certitude que ces derniers ont :  pour avoir un avis fondé, il faut vivre sur place et non pas en Métropole. Manque fréquent d'intérêt réel des uns et certitudes des autres, en somme rien qui facilite la mise en œuvre d'une prospective maçonnique à long terme prenant en compte des approches parfois contradictoires.

 

 

1930 le "faux apogée" du colonialisme

 

En 1930, la commémoration du Centième Anniversaire de la prise d'Alger, véritable entrée en matière de l'Exposition Coloniale à Paris l'année suivante, se présente comme un "faux apogée" du courant colonialiste.

 

En Algérie, c'est un déferlement de voyages officiels où "M. Loubet fut reçu courtoisement, M. Millerand froidement et M. Doumergue** dans l'enthousiasme". A Carthage, s'ouvre en grande pompe le Congrès Eucharistique et à Tunis est érigée la statue  du Cardinal Lavigerie** ; "la Nouvelle Église d'Afrique" est  en pleine croisade d'évangélisation. A Rabat, c'est le fameux décret berbère qui marque l'espoir que les berbères viendraient à l'assimilation plus vite, une fois séparés des Arabes. La Franc-Maçonnerie elle-même n'échappe pas à ce mouvement général :  les deux obédiences organisent à Alger leurs Congrès respectifs des loges d'Afrique du Nord et la réunion inter obédientielle à laquelle ils tiennent comme démonstration de leur convergence. Y participent Savoire, Souverain Grand Commandeur, et Groussier**, Président du Conseil de l'Ordre.

 

La réunion inter-obédientielle de 1939, qui, sans s'en douter, clôt cette période de la III° République, donne une vue d'ensemble sur les appréciations de la Franc-Maçonnerie coloniale, GODF et GLDF associés, et sur les résultats obtenus auprès de la communauté musulmane.

 

"Vis à vis d'une population vaincue, le peuple victorieux ne peut prétendre qu'à l'exterminer, le réduire en esclavage ou l'élever jusqu'à lui. C'est à ce dernier parti que la France s'est généreusement arrêtée. Mais pouvons-nous assurer que la chose aujourd'hui est réalisée ?"

 

"Un grand nombre de nos loges notent qu'après plus d'un siècle d'occupation les éléments qui peuplent l'Algérie forment deux groupes distincts entre lesquels les échanges de population sont pratiquement nuls. Deux sociétés basées sur des principes différents sont en perpétuel contact (affaires, travail, rue, école, syndicats…) et cependant cohabitent sans s'interpénétrer."

 

"Par  l'intérêt, la raison et le cœur, il faudra faire naître une humanité nouvelle, de pensée française, basée sur la justice. L'œuvre reste immense, difficile."

 

Conclusion avancée, à quelques variantes près,  par l'ensemble des FF\ d'Afrique !

 

Haut de page

                   

 

 

Geo Visitors Map