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10° REHFRAM 2002

 

Cotonou, 7, 8 , 9 et 10 février 2002

 
1999
Lomé
2000
Tananarive
2001
Douala
2002
Cotonou
2003
Brazzaville

ALGERIEBENINBURKINA FASOBURUNDICAMEROUNCONGO BRAZZAVILLECONGO  KINSHASACÖTE  d'IVOIREDJIBOUTIGABONGUINEEMADAGASCARMALIMAROCMAURITANIENIGERSENEGALTCHADTOGOTUNISIECENTRAFRIQUEILE  MAURICESeychellesLybieEgypteSoudanErythréeEthiopieSomalieNigeriaGhanSao Tome et PrincipeCap VertLiberiaGambieGuinée BissauSierra LeoneRwandaOugandaCanariesMadèreKenyaTanzanieAngolaZambieMalawiMozambiqueZimbabweBotswanaRéunionNamibieSwazilandLesothoAfrique du SudLIBANGuinée équatoriale

Dixièmes Rencontres Humanistes et

 Fraternelles Africaines et Malgaches

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"L'Écossais"

 

 

Bulletin du Grand Collège du Rite Écossais Ancien Accepté

n° 137 (avril 6002)

 
Il est devenu aujourd’hui, pour nous, une constante de donner la parole à nos FF\  d’Afrique réunis chaque année lors des Rencontres Humanistes et Fraternelles  Africaines et Malgaches (REHFRAM). D’ouvrir notre bulletin aux synthèses rédigées à cette occasion.
 
Il nous paraît, en effet, indispensable que, loin de tout européocentrisme, nous soyons sensibilisés aux approches, opérées par l‘ensemble des obédiences africaines, des valeurs maçonniques communes.
 
O   "Invitation au voyage dans l'Histoire récente de l'Afrique, par les images de l'INA" - Répertoire numérisé
                                                                   
ODO Georges

 

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THEME : "Mes Frères  et Sœurs me  reconnaissent comme Tel"

 

PRÉAMBULE

INTRODUCTION

COMPRÉHENSION_DU_THEME

PRATIQUE_DES_ENSEIGNEMENTS_REÇUS

COMMENT_AGIR_EN_TANT_QUE_F:.M:. en_AFRIQUE_et_à_MADAGASCAR

 

****

Commission_2_:_Question_de_la_mixité_en_FM.

Commission_3_:_Comment_faire_disparaître_les_luttes_d'hégémonie_interobédientielles

Commission_4_:_Solutions_aux_comportements_des_Francs-Maçons_en_rupture_avec_l'éthique_maçonnique

Commission_5_:_Renforcement_de_la_notoriété._

 

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PRÉAMBULE

 

Pour les présentes REHFRAM, nous avons reçu 24 planches au 31/01/2002 émanant des Obédiences ci-après : Côte d'Ivoire, Congo, France, Gabon, Madagascar, Togo et Bénin. D'une manière générale, les FF.-. et les SS.\ qui ont bien voulu nous faire parvenir leurs planches ont d'abord placé le thème dans le conteste du rituel. Ensuite, selon la sensibilité de chacun, les symboles de même que leurs implications philosophiques sur la vie maçonnique et humaine ont été largement abordées.

 

 

INTRODUCTION

 

Les différentes interrogations sur les mots clés de l'affirmation "Mes FF.-. et SS.-. me reconnaissent comme tel" induisent ce qui suit :

 

•          il s'agit ici des frères et sœurs unis par le lien du secret maç\ au sein d'un même Ordre maç\ , qui sont des enfants de la veuve, des enfants de l'univers ;

 

•          reconnaître, c'est retrouver quelqu'un ou quelque chose avec son caractère véritable, réel et légitime; c'est aussi se rappeler comme antérieurement connu, une chose, une personne;  c'est également identifier, connaître à quelque signe, quelqu'un ou quelque chose qu'on n'a jamais vu; c'est enfin admettre, confesser, avouer, attribuer, concéder, déclarer comme sien, explorer, noter la situation, naître une deuxième fois. La reconnaissance permet

 

- de rappeler la solidarité, renforcer la fraternité ;

 

- de participer à l'établissement de l'égrégore ;

 

- de rechercher la justice et la vérité ; .

 

- et enfin d'avoir l'esprit ouvert à la recherche de la connaissance ;       _.

 

•          c'est l'initiation qui apprend au F.-. M.-. à reconnaître ses FF.-. et SS.-. en se sens qu'elle lui apporte un supplément d'âme, le/la rend meilleure) et plus éclairé(e). Elle augmente, élargit et relativise sa vision.

 

L'affirmation "Mes FF et SS\ me reconnaissent comme tel" ne fait allusion ni à une Obédience, ni à un rite et encore moins à un grade. Elle montre ainsi le caractère universaliste de la F\M\

La complexité de cette affirmation nous a conduit à nous interroger d'abord sur la compréhension du thème selon les loges, puis sur la pratique des enseignements reçus et enfin dans le contexte des REHFRAM, comment agir en tant que F\M\ en Afrique et à Madagascar.

 

1- COMPRÉHENSION DU THEME

 

« Mes Frères et Soeurs me reconnaissent Comme Tel" est la réponse à la question êtes vous F:. M:. .

 

Qu'est-ce qu'un/une F.'. M.'. ?

 

Question récurrente qui nous oblige; à une réponse toujours identique mais renouvelée.

 

C'est un homme ou une femme libre et de bonnes mœurs, libre de contraintes, libre d'agir et de penser, libre de se déterminer en conscience, par delà les dogmes et les préjugés.

 

C'est un homme qui grâce à la lumière retrouvée, essaye de pratiquer désormais l'amour qui lui permet de se consacrer au bonheur de l'humanité. C'est un homme qui a réalisé que, quelle que soit l'intensité de la lumière qu'il a reçue, ce qu'il connaît est insignifiant par rapport au vaste domaine de la connaissance.

 

"Mes FF\ et SS\ me reconnaissent comme tel" énonce une double obligation :

 

celle des apprenti(e)s maçon(ne)s que nous sommes, unis par des liens de solidarité et de fraternité à toute la communauté maç\ , comptables de nos actes en L\,. et dans la vie profane ;

 

•          celle de la remise en question permanente de notre qualité de M:. dans une quête perpétuelle de la perfection au cours du travail de dégrossissement de notre pierre brute, c'est-à-dire du travail quotidien de construction de notre temple intérieur.

 

Ainsi, cette affirmation condense la valeur initiatique de l'engagement maç.'. et conduit à une prise de conscience collective et individuelle de chaque F :. M:. dans ses devoirs envers lui-même et envers les autres.

 

Le/la F.% M:. contribue--à l'amélioration de l'humanité par le travail qu'il (elle) accomplit sur lui(elle)-même pour mieux rayonner à l'extérieur. Ses actions doivent avoir un impact dans la société à travers la pratique de la, fraternité et de la solidarité.

 

Comment reconnaît-on alors un/une F\M\ ? La reconnaissance s'effectue à deux niveaux :

 

•          à l'extérieur, les FF\MM\, hommes et femmes, s'apprécient réciproquement dans leur pratique quotidienne et se particularisent dans le monde profane ;

 

•          dans le temple, par les signes, mots et attouchements. Ce rôle est dévolu à certains officiers.

 

La reconnaissance dont il s'agit ici, ne se traduit pas par des signes extérieurs, mais par la conduite et les propos.

 

Donc, elle implique l'intériorisation d'un ensemble de règles, de principes et de valeurs qui doivent façonner notre comportement de tous les jours.

 

Notre qualité maç\ ne peut être reconnue que par un F\ ou une S:. car, nulle n'est F\ M:. par lui(elle)-même, nulle n'est F... M.'. pour lui(elle) même et, appartenir à la F\M\ donne en partage la solidarité, la loyauté et la fraternité.

 

 

2- PRATIQUE DES ENSEIGNEMENTS REÇUS

 

Etre reconnu(e) F.-. M.-. n'est pas une fin en soi, mais il faut l'être, car la procédure de reconnaissance invite à l'humilité indispensable à l'efficacité individuelle et collective.

 

Le/la F\M\ doit se reconnaître dans la société à travers la pratique des valeurs et des vertus qui fondent la tradition : solidarité, fraternité, ardeur au travail, sens de la mesure et de la tolérance etc.

 

II (elle) se reconnaît à travers sa façon d'agir, toujours équitable et franche, son langage loyal et sincère et par sa sollicitude fraternelle pour les autres.

 

Ainsi, le/la F\M:. africain(e) et malgache suscitera admiration; et le profane, sans connaître la qualité de l'individu, l'identifiera comme un homme exceptionnel (vertueux). Le/la M.-. sans connaître la qualité de l'autre cherchera à le tuiler soit pour le reconnaître comme tel soit pour le recruter.

 

Nous nous reconnaissons à travers les actes que nous posons dans la pratique et le vécu quotidien. Reconnaître son F\ ou sa S:. c'est :

 

•          se reconnaître d'abord soi-même suivant la formule de Socrate «Connais-toi toi même» ;

 

•          s'engager à apprendre à le/la connaître ;

 

•          abattre les murs de l'intolérance, de la méfiance, de l'égoïsme que la société érige à notre insu ;

 

•          privilégier par-dessus les intérêts, les races, les croyances, les opinions, l'héritage spirituel pour avoir une foi commune à tous les F\M\ .

 

« Mes FF\ et SS:. me reconnaissent comme tel » exprime également une attitude qui évite à verser dans l'autosatisfaction synonyme de manque d'humilité. La modestie et la discrétion de l'initié ne l'incitent‑elle pas à ne pas proclamer soi‑même que la pierre cachée a été retrouvée ?

 

Il s'agit donc de mettre en oeuvre effectivement dans la vie profane, les enseignements maçonniques reçus.

 

Comment prolongeons-nous  dehors l’œuvre commencée au-dedans ? Que constatons‑nous quotidiennement ?

 

•                Le comportement des FF\MM\de par le monde, et en Afrique singulièrement, est en rupture souvent avec l'éthique maç:. et c'est pour cela que les présentes rencontres posent la question en ces termes.

 

•                Les FF:.MM\se font la guerre et beaucoup d'entre nous, liés par des relations professionnelles, économiques ou politiques, privilégient leurs intérêts matériels.

 

•                Il existe une cloison étanche entre les FF\MM\ dits réguliers et ceux des obédience dites libérales.

Face à cette situation de turbulences, quelle peut être la contribution des REHFRAM et des FF\MM\africains et malgaches?

 

3‑ COMMENT AGIR EN TANT QUE  F:.M\en AFRIQUE ET à MADAGASCAR ?

                                                                                                                                                             

Nous avons toutes les raisons de penser que les REHFRAM constituent une excellente tentative de renforcer la fraternité maç:. où les FF\ et SS:. se reconnaissent comme tels, chacun selon soit appartenance maç:. obédientielle, et a pour but de voir les problèmes africains et malgaches à travers le prisme maç:..

 

Pourquoi et comment être reconnu F\M\ en Afrique et à Madagascar ?

 

La F\M\est une institution initiatique porteuse de valeurs humanistes et de développement matériels, moral et spirituel.

 

Les différentes REHFRAM ont déjà souligné le rôle de levier qui doit être celui des F\M\ dans le développement et le devenir de l'Afrique aujourd’hui en proie aux crises, à la pauvreté et à l'analphabétisme;

 

•                notamment celui d'investir les organisations et les centres de décisions pour y apporter leur lumière ;

 

•                et celui de s'impliquer dans le changement réel de l'Afrique et du Madagascar.

 

Le,/la F\M\ doit se rappeler les constitutions d'Anderson de 1723 et laisser tous les métaux hors du Temple, "aucune brouillerie ou querelle privée ne doit franchir le seuil de la loge" où il s'y rend, comme a dit A. Combes, pour discuter et goûter aux innocents plaisirs de la fraternité.

 

Le /la F\M\doit appliquer ses serments en autres : celui d'aimer ses FF:. et SS\ et en toute circonstance, de les aider, de les éclairer, de les protéger au péril de sa vie...

 

Il/elle doit fuir les vices (vols, détournements des deniers publics, corruptions, etc.)         

Il/elle doit éviter l'indifférence face aux problèmes socio-économiques, politiques et mondiaux.

 

Il/elle doit pouvoir continuer effectivement dehors (bureau, famille atelier, poste politique, centre de décision etc.) l’œuvre commencée dans le temple.

 

La situation actuelle de notre continent interpelle nos consciences, nos pratiques et nous obligent à poser des questions fondamentales :

 

•          qui peut-on considérer aujourd'hui comme F\M\en Afrique et à Madagascar ?

 

•          est-il aisé d'agir en F:. M:. en Afrique et à Madagascar ?

 

•          quels sont les freins aux réalisations d'inspiration M\en Afrique et à Madagascar ?

 

•          est-ce que chaque F:. M\au plan individuel a le souci de l'exemplarité dans son comportement ?

 

Face à ce foisonnement de questions qui traduit à la fois un malaise vécu mais aussi un désir profond de mutation, de changements dynamiques et d'espoir, certaines propositions émergent de notre réflexion commune

 

•          faire l'économie des rivalités et luttes d'hégémonie interobédientielles et dépasser nos querelles inutiles pour devenir des catalyseurs actifs de paix sociale ;

 

•          renforcer la crédibilité et la notoriété de notre Institution en redoublant de vigilance pour éviter les recrutements complaisants et intéressés ;

 

•          redéfinir concrètement la manière d'activer les outils maç\ dans l'intérêt du développement du continent ;

 

•          aborder aux hautes instances du REAA et du Rite Français, la levée de certaines interdictions, notamment la participation des SS:. aux travaux des FF:. afin que par un travail collectif d'apprentissage, les SS:. et les FF\abattent les murs de l'indifférence et les préjugés sexistes et construisent des passerelles d'harmonie et de fraternité.

 

J'ai dit

 

 

SYNTHÈSE DES ENRICHISSEMENTS A LA QUESTION DES REHFRAM

 

 

Mes SS\ et mes FF\

 

Le débat fructueux et enrichissant que nous avons eu cette fin de matinée a permis de clarifier les points développés dans les différents thèmes des sous commissions. Je rappelle que le thème principal soumis à notre réflexion est « Mes FF et mes SS me reconnaissent comme tel »

 

La synthèse de ce thème a fait ressortir 5 questions fondamentales qui sont les suivantes :

1- Quels sont les freins aux réalisations d'inspiration maçonnique en Afrique, à Madagascar et aux Caraïbes ?

2- Question de la mixité en FM.

3- Comment faire disparaître les luttes d'hégémonie inter obédientielles ?

4- Solutions aux comportements des FM en rupture avec l'éthique maçonnique.

5- Comment renforcer la notoriété de notre institution (la FM) ?

 

La réflexion sur ces différents thèmes a été confiée à 5 sous-commissions. Nous présentons succinctement les principales conclusions de ces commissions enrichies des diverses contributions issues des débats.

 

Commission 1 : quels sont les freins aux réalisations d'inspiration maçonnique en Afrique, à Madagascar et aux Caraïbes ?

 

Les principaux freins relevés sont de 2 ordres : internes et externes.

 

 Sur le plan interne :

-         manque de confiance dans les valeurs culturelles

-         manque d'assurance dans les capacités des capacités propres aux FM

-         absence de volonté et d'engagement dans la cité - réticence et résistance au travail sur soi

-         rigueur personnelle approximative - luttes intestines.

 

Sur le plan externe :

-         insuffisance de moyens matériels.

-         obscurantisme de l'environnement social

La commission conclut sur le nécessaire développement d'un engagement maçonnique individuel et collectif.

 

Les enrichissements ont porté essentiellement sur les notions d'obscurantisme et de clientélisme. Un manque de communication entretenant certains mythes autour de la FM\ a été déploré et nous avons été invités à déposer nos métaux à l'entrée du temple afin d'éviter et clientélisme maçonnique et clientélisme tout court.

 

Commission 2 : Question de la mixité en FM.

 

Le travail présenté s'est axé autour de la question de l'ouverture des loges masculines aux SS. Les principales difficultés relevées sont :

 

-         les scories de la tradition ;

-         la position de la femme dans les sociétés africaines ;

-         les initiations féminines dans les sociétés ésotériques différentes des hommes ;

-         la société africaine longtemps restée patriarcale.

Des débats il ressort que la notion de mixité ne doit pas être appréhendée de façon figée et exclusive. La définition donnée par la commission, celle du DH\ ne pouvant pas être la seule retenue. La notion de mixité spirituelle paraît, à ce titre, essentielle en ce sens qu'hommes et femmes reçoivent la même initiation car celle-ci est universelle. Elle offre la possibilité de travailler de manière continue tout en respectant la diversité des choix effectués par chaque loge (féminine, masculine, mixte.) ; chacune étant libre.

Le problème du droit de visite a également été évoqué, ayant été relevé à de nombreuses reprises que les loges féminines acceptant la visite des hommes demandent, instamment, la réciproque. Le débat sur la mixité reste ouvert...

 

Commission 3 : Comment faire disparaître les luttes d'hégémonie interobédientielles ?

 

La Commission à vivement recommandé que des résolutions soient prises allant dans le sens de :

 

l - La création des Obédiences Nationales souveraines qui tiennent compte des contextes politiques.

 

2- La prise en charge des Obédiences entre elles, pour tendre vers la Fédération.

 

3- La mise en place d'un groupe de travail qui réfléchira sur les démarches et stratégies appropriées devant aboutir à la création de la Fédération.

 

4- La réaffirmation des valeurs universelles qui portent les francs maçons et francs maçonnes de tous les pays à savoir : la liberté, l'égalité et la fraternité.

 

S'est posée, tout d'abord, la question de la pertinence du thème : existe-t-il ou non des luttes d'hégémonies inter obédientielles ?

 

Les débats, riches et contradictoires ont tourné autour du thème et des propositions. En tant qu'obédience souveraine et libre, cette question ne se pose pas. Ainsi au Gabon par exemple où, quelles que soient les obédiences d'origines, tous les FF\ et SS\ évoluent au sein du Grand Rite Equatorial.

 

Il a été objecté, suite à l'exemple gabonais, que des situations troubles persistent, que les FF\ ne se reconnaissent pas tous entre eux et qu'il paraît préférable de laisser cette question à l'étude des loges pendant une année.

 

Il a été recommandé de faire une distinction entre relations inter obédientielles au niveau continental et au niveau international. Sur le plan continental, les REHFRAM ont par exemple pour but de défendre les intérêts des FM\. En revanche, au plan international, les obédiences n'ayant pas desserré leur étreinte, il paraît difficile de reconnaître un F\ comme tel, si l'on ne reconnaît pas son obédience.

 

Concernant la création d'obédiences nationales, il a été relevé qu'il fallait tenir compte du contexte politique pour éviter les récupérations éventuelles.

Concernant la mise en place d'une fédération, l'idée a été parfois jugée utopique, se demandant notamment comment travaillerait celle-ci et s'il ne suffisait pas de parfaire le travail au sein des loges.

 

De tout ce qui précède, il résulte, selon la commission que, si l'idéal maçonnique était respecté et observé, il ne saurait y avoir de luttes d'hégémonie entre obédiences.

 

Commission 4 : Les solutions aux comportements des Francs-Maçons en rupture avec l'éthique maçonnique.

 

Il a été établi que les causes de la rupture sont :

 

- Le mauvais recrutement dans les loges.

- L'ignorance des prescriptions de la vie maçonnique due aux insuffisances de la formation.

- La forte tendance à l'affairisme due à la place prépondérante accordée aux métaux.

 

La commission a ensuite préconisé comme solution principale pour éviter la rupture avec l'éthique maçonnique de cerner le vieil homme, celui qui croit savoir et qui empêche la découverte, qui bafoue l'éthique maçonnique. Dans la symbolique maçonnique, c'est l'image du vieil homme qui doit mourir pour laisser naître la vie nouvelle.

 

L'initiation ne doit pas se résumer à une simple cérémonie mais être vécue de façon continue car nous sommes tous d'éternels apprentis.

 

 

Commission 5 : Renforcement de la notoriété.

 

La Commission a identifié les causes suivantes :

- introduction des métaux dans le temple par certains F\M\.

- recrutements parfois complaisants, intéressés ou par copinage.

- insuffisance de l'instruction et travail maçonnique au niveau de certains FF\ et SS\

- on note également une violation du serment maçonnique.

 

Les principales conclusions issues des travaux et des débats sont les suivantes :

- refaire l'image de marque de la FM\ à travers le comportement individuel des FF\ et des SS\

- cultiver l'esprit de fraternité de tolérance et pratiquer la vertu.

- mettre en oeuvre une politique efficiente de communication.

- investir les organisations profanes pour faire rayonner les valeurs maçonniques.

 

 

J'ai dit.......

 

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 Bulletin  n° 137 - 2002