Protectorat au Maroc
- CHRONOLOGIE -
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http://www.rabat-maroc.net/dates%20cles.htm
5 août 1890 |
Convention secrète entre la Grande-Bretagne et la France : cette dernière se voit reconnaître le droit d'occuper le Sahara occidental pour préserver un passage vers le sud, c'est à dire vers le Niger et le Tchad. Il s'agissait d'assurer la sécurité sur l'Algérie, mais cette convention ne fut jamais vraiment exploitée. |
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Mai 1902 |
"Accord des confins" : le Sultan du Maroc et le gouvernement Français se mettent d'accord pour un contrôle commun dans la région frontalière avec l'Algérie. |
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Octobre 1903 |
Le colonel Lyautey
est appelé pour assurer la pacification de la frontière
Algéro-Marocaine depuis la Méditerranée jusqu'à Beni Alles. Il
dispose de 8000 hommes, mais outrepasse les pouvoirs que le
gouvernement lui a fixés et dépasse les limites de la frontière. Il
occupe Bechar (en territoire marocain au Sud est) et l'appelle
Colomb. |
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31 mars 1905 |
Le kayser Guillaume II inquiet de l'avancée des troupes de Lyautey débarque au Maroc à Tanger. |
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du 7 janvier au |
Conférence
internationale à la demande du Sultan sous la pression du Kayser.
Treize pays y participent et la France en sort vainqueur.
L'indépendance du Maroc y est affirmée, mais les principaux ports
tombent sous le contrôle de la France et de l'Espagne. La France
devient majoritaire dans la Banque d'Etat du Maroc. |
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Assassinat à Marrakech du docteur Mauchamp, médecin humanitaire, mais soupçonné par la population d'être un "agent" travaillant pour la France : grande émotion en France. |
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5 août 1907 |
A la suite de violentes émeutes provoquées par la profanation d'un cimetière musulman lors de travaux dans le chantier du port , le croiseur Galilée bombarde la ville de Casablanca en représailles, et les troupes débarquent et occupent la plaine de la Chouïa autour de Casablanca. |
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16 août 1907 |
Le sultan Abd El Aziz est remplacé par son frère. Mais il est impuissant devant les Français et se soumet. |
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1909 |
En réaction à l'occupation par la France de la Chouïa, l'Espagne s'installe dans le Rif. |
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14 mars 1911 |
Soulèvement populaire contre l'autorité du Sultan à Fès qui échoue. |
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4 mai 1911 |
Le sultan Moulay Hafid, dans la contrainte , signe une lettre demandant l'appui de la France : les Français occupent aussitôt Fès, Meknés et Rabat. |
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1er juillet 1911 |
Le Kayser Guillaume II, mécontent de l'attitude de la France, envoie le croiseur Panther à Agadir, officiellement, pour protéger les intérêts des Allemands dans le Souss. On est proche de la confrontation armée entre les deux pays. |
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4 novembre 1911 |
Appuyée par la Grande Bretagne, la France accorde à l'Allemagne des compensations territoriales en Afrique Équatoriale , et en contrepartie celle-ci reconnaît le" protectorat" de la France sur le Maroc. |
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30 mars 1912 |
Sous la pression de
5 000 soldats qui cernent le Palais, le Sultan Moulay Hafid signe le
traité du protectorat. |
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16 mai 1912 |
Rejoints par des mutins, des rebelles soulèvent Fès. Le gouvernement Français envoie les généraux Lyautey et Gouraud.
Lyautey est nommé
Résident général du Maroc. |
5 août 1912 |
Le sultan MOULAY HAFID vient de signer le 30 mars le traité de protectorat, dit traité de Fès, mais sa personnalité inquiète Lyautey, qui lui préfère son jeune frère MOULAY YOUSSEF, et il le force à abdiquer pour "raisons de santé". |
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16 août 1912 |
Les tribus du Sud, "les hommes bleus", sous la conduite de Hel Hiba, se soulèvent et se dirigent vers Marrakech. Pour les contenir et les repousser vers le Sud, Lyautey obtient la neutralité des chefs de tribus de l'Atlas. Parmi ceux-ci, THAMI EL GLAOUI : il est récompensé de sa collaboration en étant nommé Pacha de Marrakech, par un dahir du Sultan. Ce n'est qu'en 1934, que la dernière région, le jbel Saghro, fut "pacifiée". La résistance à l'occupation Française fut donc continue de 1912 à 1934. |
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20 juillet 1921 |
La tribu des Beni Ouriaghel dans le Rif central, se soulève sous la conduite du fils du Cadi, ABD EL KRIM. Ce dernier a une culture européenne, il parle parfaitement l'Espagnol et a une vision moderne du monde. Abd El Krim, contrairement aux autres résistants, a un projet politique précis. Profitant d'une lourde défaite de l'armée espagnole venue réprimer le soulèvement (3500 morts et 5000 blessés), il s'empare d'un armement lourd impressionnant : des dizaines de canons, des milliers de fusils et leurs munitions lui permettent d'équiper ses compagnons d'armes. Il n' aucun mal à s'adjoindre l'alliance des chefs de tribus qui refusent le protectorat : il proclame la République Confédérée du Rif. Il en devient le Président, constitue un gouvernement, lève une armée et organise une administration. |
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1924 |
Les Espagnols n'occupent plus que quatre ports et se sont retirés des terres sous la pression des troupes d'Abd El Krim. |
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Octobre 1925 |
Le gouvernement Français s'inquiète, car les troupes sont proches de Fès et Taza. Des renforts sont nécessaires. PETAIN est envoyé sur place. LYAUTEY n'apprécie pas son rival. Il démissionne et est remplacé par un civil, THEODORE STEEG, nommé Résident Général. LYAUTEY rentre définitivement en France. Pétain et son adjoint Naulin parviennent à bloquer l'offensive sur le Front Rifain. |
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Début 1926 |
Avec l'appui de dix escadrilles d'aviation, et de 160.000 hommes, les troupes françaises, alliées aux Espagnols commandés par Primo de Riveira, lancent une contre-offensive. |
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17 mai 1926 |
Au prix d'une effroyable boucherie dont sont victimes les populations civiles, et sous un déluge de bombardements, ABD EL KRIM se soumet. Il est aussitôt exilé à l'Ile de la Réunion dont il s'évadera en 1947. Il se réfugiera alors en Egypte où il y meurt en 1963. Le président NASSER lui offre des funérailles nationales. Son prestige était alors si grand, qu'en 1956 à l'indépendance, il ne reçut pas l'autorisation de revenir au Maroc, tant son "aura" politique paraissait encore inquiétante pour l'entourage du Roi MOHAMMED V. Celui-ci avait rencontré Abd El Krim au Caire en 1959. |
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18 novembre 1927 |
Mort du Sultan MOULAY YOUSSEF.
Les
Français imposent comme Sultan son 3ème fils Sidi Mohammed, âgé de 17
ans, censé être plus docile. |
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de 1927 à 1930 |
SIDI MOHAMMED succède à Moulay Youssef dans la discrétion, le Maroc tout entier est encore sous le choc de la soumission d'Abd El Krim. Le jeune sultan entend, cependant, ne concéder aux Français que le minimum de souveraineté. |
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16
mai 1930
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Si la révolte d'Abd-El-Krim est l'évènement qui provoque le réveil du nationalisme marocain, c'est le "dahir berbère" du 16 mai 1930 qui est à l'origine du mouvement nationaliste marocain de l'entre deux-guerres. Le jeune souverain qui signe ce dahir, ne prend d'ailleurs pas immédiatement la mesure de ce que ce dahir représentera pour la nation marocaine. De nos jours, ce dahir divise encore les communautés berbères et arabes marocaines, certains berbérophones n'hésitant pas à dire que l'exploitation politique du dahir a fait beaucoup de mal à la cause amazighe pendant plusieurs décennies. Dès 1914, Lyautey avait souhaité respecter les coutumes berbères dans les tribus pacifiées, et avait initié le dahir du 11 septembre 1914 qui prescrivait le respect des coutumes berbères dans ces tribus. Les djemaa judiciaires, organes d'arbitrage traditionnel, étaient devenues de véritables juridictions en 1915. Le dahir du 16 mai 1930 que signe le jeune sultan Sidi Mohammed va plus loin, puisque il crée des tribunaux coutumiers de 1ère instance et des tribunaux coutumiers d'appel, mais au-delà c'est son article 6 qui provoque la colère des musulmans. Par cet article, il est stipulé que "pour la répression des crimes commis en pays Berbère, les juridictions françaises seraient compétentes , quelque soit la condition de l'auteur." Les deux composantes de la nation marocaine sont ainsi séparées, et les Berbères soustraits au droit coranique et au pouvoir du sultan qui ne peut plus exercer la "charia". La propagande catholique des Franciscains est montrée du doigt et suspectée de vouloir christianiser les Berbères. La campagne contre le dahir berbère a des répercussions un peu partout dans le monde. Par l'intermédiaire des mosquées, elle gagne à partir de Fès et Salé, toutes les villes du Maroc. Le dahir berbère du 16 mai 1930 est en partie abrogé par le dahir du 8 avril 1934, qui confie aux pachas et aux caïds les jugements des délits mineurs et au Haut Tribunal Chérifien les délits et crimes les plus importants. Mais désormais, le nationalisme Marocain est né. |
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Les
dates-clés du protectorat du Maroc :
de
1934 - à la fin du protectorat - 1956
1934 : |
Le sultan Sidi Mohammed accompagné du jeune prince Moulay Hassan rend
visite à Lyautey dans sa résidence de Thorey. Le jeune souverain ne
connaissait que très peu Lyautey, mais il avait une grande admiration
pour lui. |
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1935 :
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Le gouvernement Français veut que l'administration du protectorat soit
détachée auprès du ministère de la France d'Outre Mer et non plus du
Ministère des Affaires Étrangères. |
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8 octobre 1936 :
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Nomination d’un nouveau résident général au Maroc, le général Noguès. Sidi Mohammed ben Youssef lui fait part de la désapprobation du peuple marocain. Le Sultan et le Résident général Nogues entretiendront de bonnes relations franches mais courtoises. Trois ans à peine après sa création, scission de l'Action Marocaine : Ouazzani fonde le mouvement populaire qui deviendra après la guerre 39-45 le parti démocratique de l'indépendance (PDI) tandis qu'Allal Al Fassi créé le parti National le 23 juillet 1937, parti pour le triomphe des réformes, qui se transformera en parti de l'Istiqlal. |
Le Général Nogues |
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Dans le Maghreb, la même recomposition politique des mouvements nationalistes a lieu : en Algérie, dissolution de l'Etoile Africaine et création du parti du peuple Algérien de Messali Hadj et en Tunisie, c'est Bourguiba qui fait scission au sein du parti Destour . |
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1937 :
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La politique instaurée par le gouvernement de Gauche du Front Populaire
ne répond pas aux attentes des nationalistes marocains. Après une
période d'agitation politique et des troubles dans tout le Maroc, le
gouvernement Français décide d'exiler Allal El Fassi et Ouazzani qu'ils
tiennent pour les principaux responsables de ces agitations. |
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septembre 1939 :
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Après le déclenchement de la seconde guerre mondiale, le Sultan Mohammed
Ben Youssef lance un appel dans les mosquées et demande au peuple
Marocain de soutenir la France, engagée dans la deuxième guerre
mondiale. |
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14 janvier 1943 : |
Le 1er ministre britannique Winston Churchill, le Président des Etats-Unis Roosevelt auxquels se joindront les généraux Français De Gaulle et Giraud se rencontrent à la Conférence d’Anfa pour décider du sort du monde après la guerre. |
Conférence d'Anfa : Mohammed V et le Prince Moulay Hassan avec le Président Roosevelt et le 1er Ministre Churchill.
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22 janvier 1943 : |
Le futur roi Mohammed V et le Président américain Roosevelt se rencontrent et dînent en apparté à Casablanca. Roosevelet apporte son soutien tacite dans le combat futur que mènera le souverain pour l'indépendance du Maroc. |
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21 juin 1943 : |
Puaux, désigné par le Gouvernement des
Forces Françaises Libres, remplace Noguès (jugé trop proche du
gouvernement de Vichy) à la résidence générale au Maroc. |
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10 décembre 1943 : |
Formation du parti de l’Istiqlal qui présentera son manifeste le 11 janvier 1944. Les manifestations de soutien sont sévèrement réprimées. |
Troupes Marocaines pendant la campagne d'Italie |
28 janvier 1944 : |
Le Général De Gaulle pressent l'impatience des nationalistes marocains, mais a besoin du soutien des "colonies" d'Afrique pour faire entendre la voix de la France auprès des alliés. Il demande au Sultan Mohammed Ben Youssef par l'intermédiaire de son émissaire aux Affaires étrangères à Rabat, René Massigli, de respecter les dispositions du traité de Fès. De nombreuses manifestations sont malgré tout réprimées dans le sang. A Fès, les Oulémas sont arrêtés ainsi que les principaux chefs nationalistes dont Balafredj et Lyazidi. |
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22 mars 1945 : |
Mohammed Ben Youssef apporte un soutien discret à la création de la Ligue Arabe à Alexandrie. |
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8 mai 1945 : |
Victoire des alliés à la 2ème guerre mondiale et signature de l'armistice qui met fin aux hostilités. Au total plus de 90.000 Marocains se sont battus de 1939 à 1945, sous le drapeau français, pour le triomphe de la liberté. Selon les estimations, entre 10.000 et 15.000 d'entre eux auraient trouvé la mort dans les combats où leur bravoure a été célébrée - lors du débarquement de Provence mais aussi, tout au long du conflit mondial, sur les champs de bataille de Tunisie, de Sicile, de Corse, en Italie, sur l'île d'Elbe, en Autriche, en Allemagne et du sud au nord de la France. |
Tirailleurs Marocains sous l'Arc de Triomphe de Paris |
16 juin 1945 : |
Le général De Gaulle reçoit à l'Elysée le Sultan Mohammed Ben Youssef, et le décore "Compagnon de la Libération". |
Sidi Mohammed Ben Youssef, Compagnon de la Libération. |
23 mars 1946 : |
Après le départ du Général De Gaulle du gouvernement Français, un civil, Eirik Labonne est nommé nouveau résident général au Maroc. |
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7 avril 1947 : |
A Casablanca, à la nouvelle médina, les tirailleurs Sénégalais ouvrent le feu sur la foule marocaine sans motif apparent. Ils font plusieurs centaines de morts. La police commandée par le controleur Philippe Boniface n'interviendra pour les désarmer que plusieures heures plus tard. |
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10 avril 1947 : |
Le Sultan Mohammed Ben Youssef qui s'était déplacé à Casablanca et encore meurtri par les évènements, prononce le discours de Tanger, réclamant l’indépendance du pays et son intégrité territoriale. Ce discours provoque le limogeage de Labonne considéré comme trop tolérant envers les nationalistes. |
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13 mai 1947 : |
Le Général Juin, natif d'Algérie, et chef d’Etat major général de la défense nationale, est nommé par le gouvernement Français résident général au Maroc. |
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11 octobre 1950 : |
Au cours d'un voyage officiel en France, le Sultan
Mohammed Ben Youssef présente un memorandum
au gouvernement Français qui ne répond pas. |
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26 janvier 1951 : |
Le Général Juin, soutenu par les colons conservateurs français et les extrémistes du parti "présence française", menace de destitution le Sultan Mohammed Ben Youssef s'il ne désavoue pas le parti de l’Istiqlal.
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Septembre 1951 : |
Départ du général Juin et passation de
pouvoirs au général Augustin Guillaume. Ami du Général Juin et connu
pour avoir mené "ses Goumiers Marocains" à l'assaut du Monte Cassino, le
Général Guillaume a fait une bonne partie de sa carrière d'officier au
Maroc. |
Le général Guillaume |
27 octobre 1951 : |
La résidence générale organise des élections des chambres consultatives marocaines, boycottées par le peuple marocain. Manifestations à Casablanca.
A l'ONU, les pays arabes demandent
l'inscription de l'affaire Marocaine à l'odre du jour de l'assemblée
générale. |
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14 mars 1952 : |
Le Sultan Mohammed Ben Youssef envoie un nouveau message à Paris appelant notamment la France à accorder l’indépendance du Royaume, à permettre aux Marocains de jouir de toutes les libertés publiques, et à donner aux travailleurs le droit de former des syndicats et de participer à des négociations conduisant à l'indépendance du pays. |
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octobre 1952 : |
La France propose de suivre la politique de
l’interdépendance, de créer une administration et des conseils communs
et d’ouvrir des négociations sur la base des dispositions du traité de
Fès. Le Sultan Mohammed Ben Youssef rejette cette proposition. Il fait
la grève de la signature des dahirs. |
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18 mars 1953 : |
Distribution d’un manifeste signé par une vingtaine de notables, Marocains Pro-français, accusant « le Sultan de conduire le pays vers le chaos » et de s’allier à "des partis politiques illégitimes". |
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1er juin 1953 : |
Le Sultan Mohammed Ben Youssef demande à la France de mettre un terme à cette dissidence manigancée et organisée par des Pachas et caïds collaborateurs du lobby des Colons. |
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11 août 1953 : |
Le ministre français des Affaires étrangères, Georges Bidault, adresse un message au Général Guillaume pour lui demander de « calmer El Glaoui ». |
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13 août 1953 : |
La France demande au Sultan, sous la menace de le déposer, de renoncer à la majorité de ses droits politiques. |
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16 août 1953 : |
Manifestations anti-françaises, réprimées dans le sang, à Marrakech, Fès, Casablanca, Rabat, Salé, Meknès et Oujda. |
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20 août 1953 : |
Le lobby des colons exige et obtient du gouvernement français l’exil du Sultan Mohammed Ben Youssef et de la famille royale en Corse puis à Madagascar (Antsirabé). Un nouveau sultan Ben Arafa est élu par les Oulémas avec l'appui du Pacha de Marrakech Thami El Glaoui. |
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20 août 1953 : |
Déclenchement de la révolution du Roi et du
peuple. |
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11 septembre 1953 : |
Le résistant Allal Ben Abdellah tente d’assassiner Ben Arafa, le "nouveau" sultan . |
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Décembre 1953 : |
Les Etats arabes présentent aux Nations unies un projet de résolution demandant d’accorder au Maroc le droit à l’autodétermination. Cette résolution est adoptée par l'assemblée générale. L'annonce de cette adoption provoque des affrontements sanglants entre nationalistes et colons. |
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Mai 1954 : |
Le gouvernement Français est de plus en plus mal à l'aise face à la pression internationale : le général Guillaume tenu pour responsable de cette situation est remplacé par un civil, Francis Lacoste. |
Abderrahim Bouabid |
23 août 1955 : |
Rencontre franco-marocaine à Aix-les Bains au cours de laquelle il est décidé de déposer Ibn Arafa, de former un conseil de tutelle et d’accélérer la formation d’un gouvernement marocain représentatif de toutes les appartenances politiques. |
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6 novembre 1955 : |
Entretiens avec le ministre français des Affaires étrangères, M. Antoine Pinay, à Saint-Germain en présence de Dubois, résident général au Maroc, sur les conditions de retour au Maroc du Sultan Sidi Mohammed Ben Youssef et sur l'ouverture de négociations entre la France et le Maroc. Le gouvernement français reconnaît le principe de l'indépendance du Maroc. |
Mehdi Ben Barka et Allal Al Fassi |
18 novembre 1955 |
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7 décembre 1955 : |
Formation du premier gouvernement indépendant de coalition, présidé par M. Mohamed El Bekkaï. |
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15 février 1956 :
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Visite de SM Mohammed V en France. Ouverture des négociations franco-marocaines sur l’indépendance du Maroc et l’abrogation du traité de Fès de 1912 établissant le protectorat français sur le Maroc. Bouabid, Lyazidi, et Ben Barka représentant le parti Istiqlal, et Boutaleb, Cherkaoui le PDI participent à ces négociations.
Mohammed V annonce
au peuple Marocain l’indépendance du Maroc. |
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7 avril 1956 : |
Un accord est signé à Madrid entre Mohammed
V et le général Franco mettant fin à la souveraineté espagnole sur le
nord du pays. Le 20 octobre, la zone de Tanger, qui était soumise à un
statut international particulier, est elle aussi réintégrée au Maroc. |
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Pour une meilleure connaissance de l'histoire de
S.M. Mohammed V, voyez le site qui lui est consacré :
http://www.mohammedv.ma/ |
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