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Le
texte intégral du dahir Sultanien du Sultan My
Youssef
(11 septembre
1914) dahir sultanien sur les
coutumes et traditions berbères
Le
texte Intégral du Dahir dit berbère.
(16 mai 1930)
Louange à Dieu, Que l’on sache par la présente,
que notre Majesté Chérifienne, Considérant que le
dahir de notre Auguste père, S.M. le Sultan Moulay
Youssef, en date du 11 septembre 1914 a prescrit
dans l’intérêt du bien de nos sujets et de la
tranquillité de l’État de respecter le statut
coutumier des tributs berbères pacifiées..., qu’il
devient opportun de préciser aujourd’hui les
conditions particulières dans les quelles la justice
sera rendue dans les mêmes tribus: A décrété ce qui
suit :...
Le
message du Sultan sur la justice berbère lu dans les
mosquées du Royaume à l'occasion de la fête du
Mouloud célébrée le II août 1930.
(2 Août 1930)
(Document historique tiré de la Revue de
l'Afrique française, 1930, page 501). A
l'occasion de la fête du Mouloud célébrée le
vendredi 2 Août 1930, S.M le Sultan a adressé à son
peuple un message qui a été lu dans toutes les
mosquées lors du prêche de la prière de
l'après-midi. Dans ce message, faisant allusion aux
incidents provoqués par les opposants au Dahir du 16
Mai 1930, sur les tribunaux coutumiers, le Sultan a
tenu à mettre ses fidèles sujets en garde contre une
interprétation volontairement erronée ou
tendancieuse de textes législatifs relatifs à la
justice coutumière berbère, textes qui ne font que
consacrer un état de faits auxquels les tribus
elles-mêmes se montrent profondément attachées. Sa
Majesté a défini en suite, dans son message toute le
portée de ces textes qui, en aucune façon, ne
portent atteinte aux lois fondamentales de l'Islam.
En voici le texte intégral
"Vous n'ignorez pas que
les tribus berbères ont toujours été soumises à un
ensemble de lois coutumières ancestrales qui leur
ont permis de régler leurs différends et que ce
système d'administration leur a toujours été reconnu
par Nos Ancêtres sanctifiés ainsi que les souverains
des autres dynasties qui les ont précédés.......
.....
L'Organisation
de la justice coutumière dans les tribus de coutume
berbère au Maroc, une mise au point
( 1930)Texte
de Maurice Le Glay, militaire de carrière. Il avait
adhéré, après avoir participé à la colonne Moinier
qui a dégagé Fès des tribus berbères en 1911 avant
le traité du Protectorat, à la politique des égards
de Lyautey envers l'élite citadine et makhzénienne
et les caïds despotiques des tribus. Certains écrits
le cataloguent comme berbéristes suite à sa
connaissance approfondie du Moyen Atlas où il a
participé aux opérations de conquêtes des tribus. Il
a installé le premier poste des Affaires indigènes à
El Hajeb. Durant la compagne contre la promulgation
du " dahir berbère ", Le Glay avait pris part au
débat.
Cette version du texte que nous reproduisons a
été publié dans le livre de Mounib " Dahir berbère
le plus grand mensonge " qui est lui-même tiré de la
Revue de l'Afrique française, 1930, pages 500-501. A
l'origine, ce texte a été publié par le journal
casablancais, LA VIGIE MAROCAINE....
L'organisation
de la justice dans les tribus de coutumes berbères
au Maroc
(Août 1930)
....... L'organisation de la justice
dans les tribus berbères, au Maroc, consacrée par un
dahir chérifien du 16 mai 1930 (Afrique Française,
juin 1930, p. 345) a fait l'objet, dans ce Bulletin,
de commentaires qui en ont souligné l'importance.
Ce dahir, rappelons-le,
donnant force de loi à ce qui n'était jusque-là
admis que par l'usage répondait à la volonté
formelle de deux millions et demi de Berbères
marocains de défendre et de voir respecter leurs
coutumes et traditions, leur justice surtout, leurs
azrefs, leur orf, si différents de la loi coranique
arabe du Chrâa. Cette décision, suite logique
d'un
dahir de Moulay Youssef en date du Il septembre 1914
qu' aucun Musulman, même le
plus orthodoxe des Oulémas, n' avait jamais discuté,
et qui associait le Sultan et la France dans un
geste de justice à l' égard des
Berbères, fut bien accueilli
par ces derniers mais provoqua au contraire quelques
réserves d'abord et des manifestations de
mécontentement dans certains milieux arabes des
villes, dont la tendance est d'arabiser le monde
berbère en le ramenant aux règles rigides de la
justice du Chrâa. .......
(document inédit)
Autour
du dahir sur la justice berbère
(Septembre 1930)
Texte d'un auteur surnommé Aqqa nous ramène au débat
sur "le dahir berbère" dans les milieux coloniaux de
l'époque et les dessous d'une guerre entre le
Protectorat et ses protégés. Texte publié dans le
livre de Med Mounib " dahir berbère le plus grand
mensonge " qui a l'origine publié dans la revue de
l'Afrique française, 1930, pages 514/517....
........Les autorités
consulaires de ces deux pays (Angleterre et Italie)
ont été correctes et le consul général de
Grande-Bretagne a recommandé à ses ressortissants de
rester "neutres " dans ce mouvement d'opinion.
Certes, les protégés anglais entendront cette
recommandation, car, au fond, ils croyaient
simplement faire plaisir à des agents qui ne
seraient sans doute point fâchés que notre pays
connût des difficultés du même ordre que celles que
l'on rencontre en Egypte et aux Indes. Dès l'instant
que les Anglais marquent leur désapprobation, les
ressortissants marocains de cette nation se
tiendront cois en regrettant que les "chrétiens"
manifestent entre eux une solidarité qui leur enlève
une occasion de se distraire d'une façon orthodoxe à
leurs dépens. Mais une longue suite d'observations
nous permet d'affirmer que dans d'autres occasions
cette recommandation de neutralité ne suffirait
peut-être pas et qu'alors -il vaut mieux prévenir
que guérir -un effet plus certain résulterait d'une
menace de retirer aux perturbateurs la
protection britannique ...........
Lire la suite
(document inédit)
La
lettre de congres islamique général qui a eu lieu a
Jérusalem en 1932 et qui montre que le dahir du 16
mai 1930 est pour christianiser les Amazighs
(Septembre 1932)
version original en
arabe, traduction de la lettre en
français
En
fin reconnaissance du mensonge flagrant "Dahir
berère"
(Septembre 2000)
le 03/12/2000 un des auteurs du
mensonge Mr Abou Baker Qadiri reconnait dans un
journal arabophone que c'etais un mensonge envers
les marocains, verssion
arabe, Traduction en
français
Le
Dahir berbère : Stop aux mensonges ! Après
soixante-six ans, évoquer le Dahir berbère n'est
sûrement plus d'actualité, surtout que son
abrogation s'approche du demi-siècle, mais que faire
quand à chaque fois «la question amazighe (berbère)»
est soulevée, le mouvement nationaliste marocain le
déterre et l'utilise comme un moyen d'intimidation
et de pression pour dissuader toute revendication
identitaire et culturelle amazighes. Jamais un
décret de loi n'a été aussi célèbre et aussi
«vivace», même après son annulation. Beaucoup
d'Amazighs n'ayant jamais lu un seul article de ce
texte, ignorent pour cette raison même ce qu'il
englobe, n'osent même pas en parler ou se défendre
contre toutes les accusations dont on les accablent.
Ce mot même Dahir berbère évoque le malaise et la
honte dans l'esprit de tous. Il est perçu comme une
tache noire dans l'histoire des Amazighs.
Je faisais partie de ces
gens qui n'en connaissent que l'appellation,
jusqu'au jour où je découvre avec stupeur
d'ailleurs, que le fameux Dahir berbère n'est qu'un
décret de loi, décret du 16 mai 1930, institué par
les autorités coloniales pour régir la justice
coutumière dans le milieu rural de tradition
amazighe.
Khadija Boulmedarat in Parimazigh n°1
Du
Dahir dit "berbere" au Dahir Amazigh
(Septembre 2003)II
était une fois un mensonge qui, à force de revenir
sur des langues, pleines de fiel et de venin, avait
fini par devenir un slogan néfaste au bénéfice des
apprentis sorciers quand, pour nous , il
représentait une accusation injuste.
Et pourtant le premier dahir porte le sceau de
Sa Majesté Mohammed V Le second celui de Sa Majesté
mohammed VI.
Seul le contexte a changé, l'idée reste la même,
quoique différemment posée. Le premier dahir
concernait la création d'une Cour d'Appel pour
donner plus de souplesse et d'efficacité à notre
droit coutumier, assassiné: Izref. Le second dahir
renoue le fil des réalités tangibles pour redonner à
Tamazight la chance de récupérer la place qui est
sienne en ordonnant son enseignement dans nos écoles
et par son écriture légitime " Tifinagh ". Par
Aherdan 23/09/2003
Une
plainte contre l'etat marocain pour retirer un
manuel scolaire des etablissements publiques et
privés
(Avril 2004)Le
Mouvement Tidaf (Vigilance), qui s'est fixé pour
objectif la lutte contre l'obscurantisme et le
racisme dans les manuels de l'enseignement tant
public que privé, a intenté une action en justice
contre le Ministère de l'Education Nationale et de
la Jeunesse pour discrimination raciste et
dénigrement des Imazighen dans le manuel d'histoire
au programme de la 9ième année du secondaire edition
2003.
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